Un voyage - 1ère partie : en gare

Paris - Mars 2007

Un vendredi, un voyage à destination Orléans. Aller-retour dans la journée. Mon nouvel appareil "en poche" depuis moins de 48h. Etrange journée, froide, et humide d'abord. Puis lumineuse et contrastée. Un parcours en 6 escales.

---

Paris, Gare d'Austerlitz. Je me suis levée tôt et suis en avance. Je m'assois pour prendre un café. Mais l'heure file, et le garçon ne me remarque même pas. Quai 14, mon train s'affiche enfin, je me lève alors, rassemblant mes affaires. Le garçon se dirige vers moi. Vous partez ?

---

Sur le quai d'en face, le quai 15, le train pour retourner sur mes terres natales. Je reste immobile, j'ai froid, et je suis poussée par l'envie de sauter dans ce train nimbé de chaleur imaginaire. Mais sur le quai 14, les annonces se font plus oppressantes. Je sors de ma léthargie. Je dois décrocher.

---

Je ne peux m'empêcher de regarder par dessus mon épaule. Quai 15, le train attend ses voyageurs. Déchirure de voir les gens vérifier précautionneusement leur réservation.

---

Je m'installe. Il n'y a rien d'autre ici que ma tristesse.

Prochaine escale mardi ...

Allez à l'escale : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6

Comments

[Sylvain]

J'aime ces teintes bleues qui soulignent la mélancolie.

[Anne]

Hug, merci beaucoup pour cet enthousiasme pour le moins enthousiaste, et pour le lien, c'est très sympa !
Je suis visitée ? par des esprits ou des visiteurs ? ;)
et euh... Hug.

[a hug picture]

J'aime ton travail!
toutes mes fellicitations...
Je vais mettre un lien de ton blog sur le mien, tu as le mérite d'être visité! Je sais pas, ça change, c'est original!

[Anne]

Didier : oh même pas vrai ! Bon, faut que je retrouve une ou deux photos qui te prouvent que je regarde aussi en bas ;) De quelle misère tu parles ? tu fais une métaphore ? Bon j'ai regardé les plaques d'égouts, elles sont totalement banales, des pont-à-mousson comme on en voit partout.

[Didier]

ta pas vu parce que t'es toujours le nez en l'air à humer, faut aussi porter son regard vers le bas, ce qui nous montre bien toute la misère qui y règne, c'est d'ailleur pas la préocupation majeure de certain prétendant au poste, enfin non je suis pas ministre, si je l'étais j'essaierais de pas être comme les autres, et puis je n'aime pas le pouvoir. A bientôt