Décor.
Rome, Largo Carlo Goldoni, Août 2008.
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La ville expire le spectacle à chaque pose de semelle. Décors pimpants ou décrépits, des ruelles noires aux fastes ecclésiastiques. A Rome, il a toujours été question d'en mettre plein la vue. Loin de se reposer sur ses conquêtes belliqueuses, Rome s'est en permanence parée de chatoyance afin d'affermir son pouvoir. De l'Antiquité à la papauté, plus belles étaient les plumes, plus épatés les touristes en soutane, commerçants intéressés ou simples passants. La parole des badauds, propagée aux quatre coins du monde ancrait les splendeurs romaines dans l'inconscient collectif. Une société du spectacle, affûtant l'art du bling-bling à son apogée maniériste et baroque. Et l'histoire continue. Rome est éternelle.