Chronique film : A bord du Darjeeling limited
de Wes Anderson.
Un petit rébus vachement dur :
C'était mon week-end "Anderson", après l'énorme "There will bu blood" de P.T. Anderson, voilà le tout petit "The Darjeeling limited" de son homonyme Wes. S'il fallait résumer le film en un mot, ce serait : "Bouarf". Mais bon, je sens qu'il faut que je développe un peu.
Pourtant assez fan de ses précédents films, La famille Tenenbaum, et surtout sa tordante "La vie aquatique", The Darjeeling limited, m'a laissé de marbre, avec une furieuse envie de piquer un petit somme dans les confortables fauteuils de velours rouge.
Trois frères séparés par la vie, partent en pèlerinage mystique dans un train indien, afin de rejoindre leur mère devenue bonne soeur sur les contreforts de l'Himalaya. C'est absolument cousu de fil blanc, il ne se passe pas grand chose, et tout l'intérêt repose sur le jeu inexpressif des acteurs. Malheureusement, n'est pas Bill Murray qui veut et ces trois là ne lui arrivent pas à la cheville. Ils finissent par être gavants de non-jeu : "oohhh spectateur, regarde comme je suis un acteur décalé de cinéma indépendant décalé". Ben ça ne fonctionne pas. L'apparition d'Anjelica Huston à la fin du film apporte une petit lueur d'espoir, voilà enfin un oeil qui pétille. Malheureusement, elle se casse au bout de 5 minutes pour fuir ses trois imbéciles de fils. Comme on la comprend, et comme on l'envie.
A part ça, le film est joli comme tout dans ses cadres, ses couleurs, mais 1h47 pour une carte postale de voyage c'est un chouia long. Voilà. On retiendra la renversante présence de Natalie Portman dans le court-métrage prologue au film, la brève apparition d'Anjelica Huston et les jolies couleurs de l'Inde... le reste, faut vite effacer.
La réponse au rébus :