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Racines
6 novembre 2006

Le bonheur des corneilles

Aillac en Périgord - Novembre 2006

Il fait froid, tout est silencieux et immobile. J'entends à peine le bruit de mes pas. Soudain, une vingtaine de corneilles s'envolent devant moi, poussant des cris gutturaux. Je m'approche. Des débris de maïs jonchent le champ. Elles me tournent autour, à distance respectacle, le temps que je prenne quelques photos.

laissesdemais

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Commentaires
A
Bienvenue ici Regis !<br /> <br /> Il n'y a plus rien à manger sur ces maïs je te rassure !<br /> <br /> Je file voir chez toi :-)
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R
Bonne idée que cette désaturation partielle de la photo. Mais des maïs rouges, je ne recommande pas de les manger :-)
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A
Alors déjà, réglons un malentendu : ces maïs sont nus, sans grain il ne reste que le coeur, qui est rouge. Mais les grains qui se trouvaient dessus sont (enfin étaient) bien jaunes !<br /> <br /> Nico P. : merci, c'est tout ;-)<br /> <br /> Lilipuce : merci merci, les plantes sont belles, la nature est belle, et les montages de Lilipuce sont magnifiques :-)<br /> <br /> Gols : héhé, on ne peut s'empêcher de penser au grand Hitch en voyant voler des corneilles ;-)<br /> <br /> La Moole : ben non, il est pôs vieux, il est juste à poil ;-) <br /> <br /> Mama : elles préfèrent les arbres pour l'instant !<br /> <br /> Bruno : ahhh Prévert, mon premier poète, on m'avait offert ses poètes quand j'avais 7 ans, et j'ai souvent pleuré sur le bouquin, il est dans un état déplorable ! Merci pour ce beau souvenir :-)
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B
Deux et deux quatre<br /> Quatre et quatre huit<br /> Huit et huit font seize...<br /> Répétez ! dit le maître.<br /> Deux et deux quatre<br /> Quatre et quatre huit<br /> Huit et huit font seize...<br /> Mais voilà l'oiseau-lyre<br /> Qui passe dans le ciel.<br /> L'enfant le voit<br /> L'enfant l'entend<br /> L'enfant l'appelle :<br /> Sauve-moi<br /> Joue avec moi<br /> Oiseau !<br /> Alors l'oiseau descend<br /> Et joue avec l'enfant.<br /> D'eu et deux quatre...<br /> Huit et huit font seize<br /> Et seize et seize qu'est-ce qu'ils font ?<br /> Ils ne font rien seize et seize<br /> Et surtout pas trente-deux<br /> De toute façon<br /> Et ils s'en vont.<br /> Et l'enfant a caché l'oiseau<br /> Dans son pupitre<br /> Et tous les enfants<br /> Entendent sa chanson<br /> Et tous les enfants<br /> Entendent sa musique<br /> Et huit et huit à leur tour s'en vont<br /> Et quatre et quatre et deux et deux<br /> A leur tour fichent le camp<br /> Et un et un ne font ni une ni deux<br /> Un et un s'en vont également.<br /> Et l'oiseau-lyre joue<br /> Et l'enfant chante<br /> Et le professeur crie :<br /> Quand vous aurez fini de faire le pitre !<br /> Mais tous les autres enfants<br /> Ecoutent la musique<br /> Et les murs de la classe<br /> S'écroulent tranquillement.<br /> Et les vitres redeviennent sable<br /> L'encre redevient eau<br /> Les pupitres redeviennent arbres<br /> La craie redevient falaise<br /> Le porte-plume redevient oiseau.<br /> <br /> <br /> Jaques Prevert
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M
plus un grain sur les epis ,elles ont tout mangé les corneilles ou bien comme les ecureuils (ou ta chienne) font-elles des provisions en prevision de l'hiver ?en tout cas elles ont au moins des abris sûrs dans les rochers
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Racines
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