You hou ... You hou ... You hou ...
Echo Park
de Michael Connelly
Voilà le grand retour de Harry Bosch, le héros connellien des débuts. Flic vieillissant et toujours aussi réfractaire à toute notion d'obéissance. Dans Echo Park, Bosch va assez loin, agit impulsivement et se rapproche parfois dangereusement de l'inspecteur Harry (ce qui lui vaut d'être plaqué d'assez sèche manière par sa nana - m'enfin j'avoue que finalement ça ne m'a pas fait pleurer).
Hanté par une ancienne affaire non résolue (la disparition d'une jeune femme), il se trouve embringué dans une histoire pas possible, entouré de requins politicards et d'avocats véreux. Rebondissements à foison, souvent plus de testostérone que de neurones, le livre s'avale comme de rien. Certes pas le meilleur des Connelly (les indices parsemés ici et là, font qu'on a toujours une longueur d'avance), mais de bonne fabrication, sans aucun doute.
Snobisme de ma part, je lis autant que possible les Connelly en anglais... on peut pas dire qu'il ait gagné en vocabulaire. Comme quoi, on peut écrire de bons polars avec 3 mots et demi.