C'est l'Pompon !
Musée des Beaux-Arts de Dijon
Collection permanente
Il a fallu 8 mois à Dijon pour que je me décide à visiter le musée des Beaux-Arts. Je passe devant 4 fois par jour, mais je n’y étais jamais encore entrée. C’est chose faite.
Sympa, les poussettes en libre service.
Plusieurs bonnes surprises dans ce musée, l’un des plus anciens de France. D’abord, à ma grande surprise, l’accès aux collections permanentes est gratuit. Ce que j’ignorais, et si je l’avais su, j’aurais sans doute fait des petites visites express, sans attendre d’avoir un créneau suffisant pour visiter la totalité des lieux d’un coup. Deuxième bonne surprise, il est très peu fréquenté, ce qui est une chance inestimable, et en fait un îlot de calme quasi-absolu assez agréable.
Et enfin, les photos sans flash sont autorisées. J’ai dû redemander deux fois au gars de l’accueil tellement je n’y croyais pas « - Mais vous êtes sûr, j’ai le droit ? » « - Oui, oui, sans le flash » « - Mais vous êtes sûr, j’ai le droit ? » « - Euh ben oui, oui, sans le flash » « - Oh c’est trop cool ! » (Bon, là, je passe sous silence l’air consterné du gars devant mon absence totale de vocabulaire, bref). Certains des gardiens regardent cependant les photographes d’un œil méfiant, y’en a même un qui aurait bien eu envie de me sauter sur le poil (je prenais des statues en me contorsionnant de manière assez bizarre je l’avoue), mais il n’a pas réussi, ce sera pour la prochaine mon pote.
Ancien est le musée, anciennes sont les salles. Ce qui est plutôt un point positif. Beaucoup d’espace, pas mal de lumière, pas d’empilement d’œuvres. On respire et c’est tant mieux. Certaines salles ont gardé leur faste, avec dorures, stuc, tentures et miroirs tâchés.
Tombeaux des Ducs de Bourgogne
Côté collection, la diversité est de mise. On trouve de tout : peinture, sculpture, arts premiers, égyptien, populaires, armes, et j’en passe. De la peinture flamande, italienne, française, bourguignonne, pas de grands chefs-d’œuvre, mais un honnête panorama de l’art pictural. Quelques toiles de maîtres, assez mineures cependant, sont disséminées ça et là, et peuvent facilement passer inaperçues. Les éclairages sont pratiquement toujours judicieux, ce qui assez rare pour le noter.
La salle des Gardes, où sont exposés les tombeaux des Ducs de Bourgogne, et la salle Pompon (bien planquée) valent à elles seules le déplacement.
Hélas, la fin de la visite, dans des salles totalement désertes, présente un assez belle assemblage de croûtes colorées et contemporaines. Je pense qu’il y a là de quoi rendre fou n’importe quel daltonien. Je ne m’étends pas plus, car j’ai de quoi alimenter le blog en photos pendant au moins deux mois.
PS : un bon point pour le vendeur de la boutique, qui a donné une carte postale à un gamin tout triste. Ca fait plaisir, des gens gentils.